« Certes la notion de lieu physique est importante – c’est là que se font ou se formalisent les rencontres, que s’y nouent des alliances, que s’y inventent et confirment des actions – mais ce qui s’y joue va au-delà des contingences spatiales. […] Si le lieu permet l’incarnation de désirs, idées, intuitions, l’usage fait le lieu – c’est ce qui distingue d’ailleurs l’objet tiers-lieu de l’espace public pour lequel l’usage est déterminé à l’avance et arbitrairement par quelques structures (institutions, élu·es, police, publicité). »
Benoît Chaboud-Mollard (Créfad Auvergne), suite à des échanges avec Antoine Burret, chercheur à l’Université de Genève. Extrait de l’ouvrage collectif Tiers-lieux à but non lucratif, co-édition de RELIER et du Réseau des CREFAD.
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De ce travail de mise en commun est né un ouvrage collectif qui s’adresse aux porteurs et porteuses de projets de tiers-lieux et autres lieux collectifs apparentés, mais aussi aux professionnel·les de l’urbanisme, aux élu·e·s de collectivités, aux membres d’associations et à toute personne curieuse de ces lieux qui proposent de nouvelles formes d’organisation, de rapport au travail, à l’argent ou à la propriété.
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Actes et suites des rencontres des tiers-lieux à but non lucratif
Collectif, édités par Relier et le Réseau des Créfad
Les 8, 9 et 10 juillet derniers se tenaient les 2èmes rencontres nationales sur les tiers-lieux non lucratifs au Moulinage de Chirols, en Ardèche. Ces rencontres furent une franche réussite et ont réuni 110 participant·es sur 2 jours et demi d’ateliers, de conférences et d’échanges autour de la thématique « tiers-lieux, espaces-tests et installation progressive ».
